Jean-Jacques Delattre - 2011 - Salon Photo de Riedisheim

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Jean-Jacques Delattre - 2011

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Exposition Crédit Mutuel

Dans mon travail de photographe, observateur attentif du monde, je me sers d’événements où l'ordre du «vivant» s'inscrit de façon majeure, essentielle. Ce sont ces moments uniques presque invisibles parce que fugaces, qui me questionnent et avec lesquels je veux faire oeuvre.
Je peux dire que «les accidents de la réalité» font l'objet d'une partie de mes prises de vues, et j'entends par «accident de la réalité», des scénographies improbables se mettant en place de manière impromptue, offrant à l'oeil des rencontres inespérées.                                                           
Je retiens ces moments pluriels, je les cherche, les attends en toute patiencesachant qu'il s'agit bien là, non pas de hasard, mais l’affirmation d'une recherche toute personnellepour retrouver ce qui est au fond de moi.
Je ne sais pas échapper à ce qui me touche.
Je suis à la recherche de quelque chose issue de l’ordinaire et qui une fois capté devient «extra» ordinaire.

Mes images racontent des histoires, qui sont autant de mises en scène du temps et des êtres.
Le réel devient décors, ouvrant ainsi différentes lectures possibles de l’image photographiée.
Quand la vie croise mon objectif, je tente de la restituer dans sa plénitude ; cette vie dans ma photo traduit alors ce bonheur qui m'a traversé, qui pourrait faire dire de moi que jesuisun photographe épicurien !


en savoir plus : www.jeanjacquesdelattre.fr


Jean-Jacques Delattre


KYOTO’S Wall, Japon 2009.

Un papier millémétré géant, voilà ce qu’est ce mur...
Les personnes qui passent devant s’en détachent et se singularisent. C’est comme si j’avais fait un grossissement d’une partie de la société japonaise. De nombreux styles ou activités sont en représentation devant ce mur. Cette série se compose d’environ une centaine d’images et j’y travaille encore...





« The Kingdom is shaping up* », Indes 2009.

« Nobody saw it**» texte de Pierre FRIQUET, artiste-réalisateur


Des fiefs aux lotissements

Il y a la guerre ici…
Une Force Economique se développe et conquît de nouveaux territoires. Elle est invincible. Ce serait une croisade de Production vers une Jérusalem de prospérité et d'opulence. Les portes s'élèvent, les postes de garde se répandent et sur les
corps, les armures Armani s'équipent.

Les barbares se mettent au travers. Il étaient déjà là mais deviennent une puissance antagoniste aux yeux de la Sainte Guerre. Ils se nomment: fermiers, mendiants, prolétariat, troupes étrangères venues du pays de Fort Knox, bag-packers ou hordes de païens illuminés, artistes venant faire les troubadours, dame nature…

Des "agents" jouent les sbires. Ils sont chargés de distribuer les fiefs maniant leurs armes, qui se nomment: stylo, téléphone portable, tableaux de prix, calendrier des charges…

Une classe de gens remplie les actes de victoires. Une fois, contrat effectué, les nouveaux seigneurs possèdent leurs châteaux, qui se nomment: 1BHK**, 2&2/2BHK, Penthouse… The Kingdom is Shaping Up…

Personne n'a vu ça: l'Inde expérience à la fois la champ de bataille pour les richesses et une reconstruction à la Trente Glorieuse.
Cependant, est-ce que la crise de la capitalisation de l'Inde ne pourrait pas être un autre mot pour capitulation?

*« Le royaume prend forme »
** « Personne n'a vu ça» Extrait de réflexion générée lors de la pré-production d'un court-métrage de diplôme, au sein de l'école nationale de Cinéma (F.T.I.I.) à Pune.
*** BHK=Bathroom, Hall, Kitchen. L'équivalent d'un F2.


SATORI,  Japon 2009 ( Extrait de la série, 12 photographies N/B )

Ecrire avec la photographie pour vous parler de ce que j’ai rencontré au Japon.
J’ai nommé cette ensemble «Satori» la signification littérale de ce mot est : « compréhension »...

D’autres photographies sont à découvrir à :
«LEZARD»  2 Bd du Champ de Mars 68000 COLMAR - Tél : 03 89 41 70 77

Du Vendredi 11 Mars -Samedi 25 Avril :
Dans le cadre du réseau Trans Rhein Art, l’espace d’exposition sera exceptionnellement ouvert samedi 19 et dimanche 20 mars à l’occasion du Week-end de l’art contemporain.


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